Édition du vendredi 14 octobre 2016
L'État souhaite la « généralisation » des conseils locaux de santé mentale
Dans une instruction du 30 septembre, rendue publique hier, le directeur général de la Santé, Benoît Vallet, et le commissaire général à l’Égalité des territoires, Sébastien Jallet, abordent la question des conseils locaux de santé mentale (CLSM). Ils demandent aux préfets et aux directeurs des ARS (Agences régionales de santé) non seulement de veiller à « la généralisation » de ces CLSM dans le cadre des contrats de ville, mais aussi, autant que possible, sur le reste du territoire.
Les CLSM existent déjà : ils sont au nombre de 150, et « de nombreux autres sont en préparation ». Il s’agit, rappelle l’instruction, d’une « instance de concertation et de coordination » entre les élus locaux et « les acteurs travaillant dans le champ de la santé mentale » (psychiatres, acteurs du secteur social et médico-social, ARS, associations, aidants, etc.). Ils ont pour objet « d’appliquer les politiques nationales de santé mentale, et de « définir et mettre en œuvre des politiques locales et des actions ». Les CLSM sont composés de deux instances, une assemblée plénière et un comité de pilotage, toutes deux présidées par le maire ou son représentant ou le président de l’EPCI ou son représentant.
La création d’un CLSM peut faire partie du volet santé d’un contrat de ville – ce qui est encouragé par le gouvernement. Dans ce cas, ils doivent participer « à la réalisation d’un diagnostic territorial partagé et à la définition du projet territorial de santé mentale ». Mais – et c’est là la nouveauté – le déploiement des CLSM « peut être envisagé sur l’ensemble du territoire ». Les ARS sont appelées à « impulser et favoriser ce déploiement », qui devra « s’articuler avec celui des contrats locaux de santé ».
Parmi les missions identifiées dans l’instruction, on retiendra que les CLSM doivent veiller « à travailler spécifiquement sur la santé mentale des adolescents et des jeunes afin de permettre une prise en charge la plus précoce possible », à engager des actions facilitant « le maintien dans le logement » des personnes malades, notamment via des conventions avec les bailleurs sociaux, à permettre « la continuité des soins et la coordination soins de ville/soins hospitaliers ».
Les CLSM doivent aussi, précise l’instruction, « obligatoirement intégrer les aidants, les usagers et les habitants », afin de « promouvoir la démocratie sanitaire ».
Télécharger l’instruction.
Les CLSM existent déjà : ils sont au nombre de 150, et « de nombreux autres sont en préparation ». Il s’agit, rappelle l’instruction, d’une « instance de concertation et de coordination » entre les élus locaux et « les acteurs travaillant dans le champ de la santé mentale » (psychiatres, acteurs du secteur social et médico-social, ARS, associations, aidants, etc.). Ils ont pour objet « d’appliquer les politiques nationales de santé mentale, et de « définir et mettre en œuvre des politiques locales et des actions ». Les CLSM sont composés de deux instances, une assemblée plénière et un comité de pilotage, toutes deux présidées par le maire ou son représentant ou le président de l’EPCI ou son représentant.
La création d’un CLSM peut faire partie du volet santé d’un contrat de ville – ce qui est encouragé par le gouvernement. Dans ce cas, ils doivent participer « à la réalisation d’un diagnostic territorial partagé et à la définition du projet territorial de santé mentale ». Mais – et c’est là la nouveauté – le déploiement des CLSM « peut être envisagé sur l’ensemble du territoire ». Les ARS sont appelées à « impulser et favoriser ce déploiement », qui devra « s’articuler avec celui des contrats locaux de santé ».
Parmi les missions identifiées dans l’instruction, on retiendra que les CLSM doivent veiller « à travailler spécifiquement sur la santé mentale des adolescents et des jeunes afin de permettre une prise en charge la plus précoce possible », à engager des actions facilitant « le maintien dans le logement » des personnes malades, notamment via des conventions avec les bailleurs sociaux, à permettre « la continuité des soins et la coordination soins de ville/soins hospitaliers ».
Les CLSM doivent aussi, précise l’instruction, « obligatoirement intégrer les aidants, les usagers et les habitants », afin de « promouvoir la démocratie sanitaire ».
F.L.
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